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L’art de la marqueterie chez les Amérindiens

Chez HARPO, nous nous engageons à vous offrir le meilleur de la bijouterie amérindienne. Les techniques amérindiennes sont riches et exigent un savoir-faire exceptionnel. 


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Parmi les tribus amérindiennes, les Zunis sont particulièrement reconnus pour avoir développé une technique ancestrale devenue emblématique : l’inlay, ou marqueterie. On parle aussi "Needle point", en référence à la finesse extrême du travail.

Leur signature ? De toutes petites pierres semi-précieuses — turquoise, corail, jais, nacre — taillées avec une précision incroyable, puis assemblées comme une mosaïque, pour créer des bijoux d’une rare délicatesse.

Chaque pièce est un concentré de savoir-faire, et les bijoux Zunis restent aujourd’hui parmi les plus rares et les plus recherchés du Sud-Ouest américain. Un artisanat d’exception, transmis de génération en génération.


Les trésors chez Harpo Paris 

Ce procédé donne vie à des bijoux d’une finesse rare. Chaque pièce est une œuvre d’art, façonnée à la main, reflet du talent et de la vision de l’artiste. Une technique ancestrale et emblématiques du savoir-faire Zunis dans la haute joaillerie. 

Des bijoux en marqueterie que vous trouverez chez Harpo

Chez HARPO, on aime les bijoux qui racontent une histoire. La marqueterie, c’est l’art de composer, avec patience et précision, de véritables mosaïques de pierre. Turquoise, corail, nacre ou onyx viennent se poser, une à une, dans l’argent, pour créer des pièces uniques et exceptionnelles.

Bagues, bracelets, boucles d’oreilles, pendentifs : la marqueterie s’exprime dans toutes les formes, toutes les couleurs. Certains motifs sont géométriques, d’autres plus figuratifs, mais tous ont en commun cette exigence du détail et ce sens du beau.

À vous de choisir l’allure : collier de perles d’argent en finition brillante ou mate pour accompagner un pendentif marqueterie ? L’éclat se décline selon vos envies.

Enfin, les boucles de ceinture 4 éléments (Ranger belt buckles), emblématiques de HARPO sont également des jolies pièces en marqueterie. Ces boucles de ceinture sont représentatives d’un joli travail en marqueterie qui n’est autre que le "channel inlay". Elles sont toujours réalisées avec une grande minutie, en turquoise ou autres pierres et coquillages séparer avec de fine barrette d’argent. 

Le plus important c’est de s’amuser et d’aimer ce qu’on porte (comment ne pas aimer un bijou Harpo ? Idk ! )

Une technique qui s’est étendue à travers les peuples.

Le saviez-vous ?

De nombreux Navajos savent tout à fait réaliser de la marqueterie. Bien évidemment, différent que chez les Zunis, mais chez Harpo, vous trouverez de nombreux artistes navajos qui ont aussi créé de très jolies pièces en marqueterie.

Une touche historique pour comprendre les origines

Les Navajos excellent dans l’art de travailler l’argent, mais aussi les pierres précieuses — évidement la turquoise, qui nous est si chère. En plus de créer de magnifiques bijoux, les artistes navajos ont su transmettre leur maîtrise du métal aux Zunis.

On peut lire dans de nombreux ouvrages qu’au XIXᵉ siècle, ce sont les Navajos qui ont appris aux Zunis à dompter le métal. Pour la marqueterie, c’est l’inverse : ce sont les Zunis qui ont transmis leur savoir-faire aux Navajos.

Un bel échange qui montre combien les tribus ont su partager, adapter et enrichir leurs techniques au fil du temps.

Laissez-vous guider…

Dans notre sélection, vous trouverez de nombreuses pièces en marqueterie, réalisées par des artisans Navajos au savoir-faire unique. Laissez-vous surprendre par leur créativité, leur précision… et leur modernité !

Une signature qui en dit long...

Selon la cheffe de notre royaume Harpo, on peut parfois savoir si un bijou a été réalisé par un artiste Navajo ou Zuni grâce à sa signature. Mais aussi en observant les choix de pierres et de couleurs, qui diffèrent souvent d’une tribu à l’autre.

Des techniques à vous rendre fou :

Photo : Capture d’écran des célèbres « Joe & Angie Reano » prise dans la vidéo : Santo Doming mosaic inlay “Joe & Angie Reano” making jewelry

La marqueterie, ça a l’air simple quand on regarde une belle pièce Zuni ou Navajo... Mais derrière chaque bijou, il y a un vrai savoir-faire — parfois extrêmement technique.

Chez Harpo, nous travaillons depuis toujours avec les artistes qui maîtrisent l’art de la marqueterie comme personne. Et quand on s’y penche de plus près, on découvre plusieurs styles bien distincts, chacun avec ses secrets et ses exigences.

On vous explique les principales techniques utilisées, pour que vous puissiez (re)voir vos bijoux d’un autre œil :

Mosaic Inlay

Parmi toutes les techniques de marqueterie, c’est peut-être la plus expressive, la plus narrative. Le Mosaic Inlay, littéralement « incrustation en mosaïque », ne se contente pas de juxtaposer des pierres : il compose une image. Un oiseau en plein vol, un visage stylisé, un symbole ancien... Chaque motif est un fragment d’histoire taillé dans la matière.

Tout commence par la sélection des pierres — turquoise, coquillage, jais, corail — taillées une à une, ajustées avec une précision d’orfèvre. L’artisan assemble ces fragments comme les pièces d’un puzzle, jusqu’à faire émerger une scène. Une fois la composition achevée, la surface est polie à la main, jusqu’à devenir lisse, presque picturale.

Mais ici, l’esthétique n’est jamais gratuite. Le Mosaic Inlay est un langage. Un moyen de transmettre une mémoire, une vision du monde, un souffle spirituel. Il puise dans les racines des anciens villages de Hawikuh, là où les premières pièces étaient façonnées sur des plaques d’argent. Puis, avec le temps, le bois est venu remplacer le métal, ajoutant une chaleur nouvelle, une texture différente.

Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, ne cesse d’évoluer. Il vit. Il s’adapte. Mais toujours, il conserve cette intensité : celle d’un bijou qui dit quelque chose. Qui parle sans avoir besoin de mots.

Un art minutieux, intime, puissant — où chaque pierre compte, chaque ligne raconte.

Photo : Du volume 1 Zuni the art and the people  de Ed & Barbara bell 

Cobble Inlay 



À contre-courant des lignes trop droites et des découpes parfaites, le Cobble Inlay revendique un autre langage : celui de l’irrégularité maîtrisée, du naturel respecté. Ici, pas de gabarit ni de symétrie rigide. Chaque pierre est choisie pour ce qu’elle est — dans sa forme, sa teinte, sa texture — puis ajustée à la main pour s’emboîter avec les autres, comme des galets dans une rivière.

Le résultat est organique, vivant. Une surface texturée, légèrement en relief, qui capte la lumière de manière imprévisible. On y sent le geste de l’artisan, la patience qu’il faut pour composer ce puzzle minéral sans jamais forcer les éléments.

Chez Harpo, cette technique devient un terrain d’expression pour des pièces singulières. Chaque bijou en Cobble Inlay raconte sa propre histoire. Il n’y a pas deux motifs identiques, pas deux combinaisons de pierres qui se répètent. C’est ce qui fait toute la force de ce style : une liberté assumée, une présence minérale, pleine de caractère.

Un bijou en Cobble Inlay, c’est un fragment de terre, capturé et porté au creux de la main. Un hommage à la matière, dans ce qu’elle a de plus vrai.

Channel Inlay 



Chez les passionnés de marqueterie de pierres, le channel inlay occupe une place à part. Cette technique se distingue par une signature bien particulière : de fines barrettes d’argent, insérées avec minutie entre chaque pierre. Elles ne sont pas là uniquement pour la structure — elles sculptent littéralement le dessin, elles dessinent le rythme.

Chaque fragment de turquoise, de corail ou d’onyx vient s’imbriquer dans un canal d’argent créé sur mesure. Le résultat ? Un jeu d’alignement parfait, un rendu graphique, épuré, qui évoque aussi bien les traditions du Sud-Ouest américain que les lignes franches du design contemporain.

Ce type de marqueterie est particulièrement adapté aux motifs géométriques : triangles, chevrons, lignes droites ou courbes rigoureuses. Rien n’est laissé au hasard, chaque détail est pensé. Le channel inlay impose un respect millimétré des proportions — une rigueur artisanale qui force l’admiration.

Mais derrière cette précision presque mathématique, il y a aussi de la poésie. Celle du geste répété, du choix des pierres, des contrastes de matière. Une forme d’équilibre entre artisanat ancestral et modernité assumée.

Micro-Inlay 



Micro-Inlay, c’est l’art de l’invisible qui est composé de fragments de pierre minuscules — parfois si fins qu’ils échappent à l’œil nu — sont délicatement incrustés un à un dans un fond de jais profond. Chaque geste compte, chaque détail devient essentiel.

C’est une marqueterie miniature, un travail d’orfèvre où la patience est reine, et où le silence se fait complice de la création.

Cette technique ancestrale, héritée de la joaillerie amérindienne, raconte bien plus qu’un simple décor : elle murmure des histoires.

Dans chaque bijou, un paysage se dessine, un personnage apparaît, un récit s’éveille. C’est une initiation à la poésie — celle des pierres, de la terre, et du geste millénaire.

Regardez de plus près : ici, une turquoise comme une planète ; l’argent brille comme des étoiles, et l’opale devient étoile filante ; là, un éclat de corail, comme un cœur qui bat.

Chaque fragment, qu’il soit grand ou minuscule, trouve sa place dans ce magnifique paysage. Et dans cet assemblage minutieux, c’est tout un monde qui prend vie.

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